Une semaine après l'ouverture des Jeux Olympiques (JO), l’athlétisme descend dans l’arène, ce soir, sur la piste du Stade National Kokuritsu de Tokyo.
Toutes les épreuves du 1er des sports olympiques s’y dérouleront à l’exception de celles du hors stade (marathon et 20/50 km marche) déplacées à Sapporo (800 km au nord de Tokyo) jugé moins chaud et moins humide en cette période de l’année.
L’athlétisme reste, sans faire offense aux autres disciplines, le moment phare des JO. On peut, en effet, légitimement se poser les questions de savoir ce que serait l’athlétisme sans les JO…et les JO sans l’athlétisme.
Venu des temps anciens et survivant des Jeux Antiques (avec la lutte), l’athlétisme figure au programme de chaque olympiade depuis le renouveau des JO en 1896. C’est également le sport qui propose le plus d’épreuves durant la quinzaine olympique. C’est pas rien, quand même.
Si, malheureusement, le dopage est venu pollué la discipline, la magie des JO opère toujours malgré tout. Avec ses bilans codifiés et chiffrés qui ne laissent pas beaucoup de place au hasard, l’athlétisme demeure le sport des verdicts absolus. Celui qui met en valeur ces gestes les plus élémentaires que sont la course, le saut et le lancer.
Durant ces JO athlétiques de Tokyo, on suivra les performances d’une
équipe de France qui aura certainement du mal à sortir son épingle des Jeux tant la concurrence s’annonce sévère. Dans ses rangs, toute la Guyane aura, bien évidemment, les yeux de Chimène pour les enfants du pays engagés : Gémima Joseph (200 m) et le duo Amaury Golitin/Marvin René (4 x 100 m).
Banzaï ! Le peyi est à vos côtés !