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On l'appellait le Caïd !
3 Novembre 2020 - PIQUEMAL (secrétaire-général-en-chef)
Saïd Aouita n'est peut-être pas le premier athlète africain à avoir brillé en fond et demi-fond mais il est certainement celui qui avait, de tous, la palette de possibilités la plus importante. Il est absolument le seul athlète, dans la seconde moitié du 20ème siècle athlétique, à avoir été capable de briller du 800 m au 10 000 m. Son universalité pédestre reste aussi mystérieuse que le génie pianistique de Franz Liszt ou la précision de tir de Calamity Jane…Et pourtant, rien n'était gagné d'avance pour le marocain.
Comme tous les gamins de son âge, Saïd Aouita, né le 02/11/59, commencera par taquiner du ballon de football ; son idole d'alors se prénommait Franz Beckenbauer, capitaine du onze teuton champion du monde en 1974. C'est sur un test de Cooper de début de saison que furent remarquées ses aptitudes hors normes : le jeune Saïd, sans aucun entraînement spécifique en course à pied, explosera purement et simplement le record cadet du Maroc de la discipline ! On lui conseillera alors fortement de troquer ses crampons pour une paire de pointes.
Dès 1979, une bourse de l'état marocain lui permet de prendre la direction de la France afin de suivre un entraînement plus cartésien. Et c'est sous les couleurs du club de Marignane qu'il signera ses premiers exploits. Ce sera d'abord, en 1981, une victoire, dans le bois de Boulogne parisien, sur le fameux cross du Figaro où, contrairement à ce que mirent en avant les sceptiques et les mauvaises langues, ses adversaires n'étaient pas uniquement que des brésiliennes !
Dès 1983 et la première édition des championnats du Monde d'athlétisme à Helsinki, il s'octroie son premier grand podium international avec une troisième place sur 1 500 m.
Los Angeles et les JO 1984 le verront pourtant renoncer à la distance reine du demi-fond où, s'estimant encore un peu trop court pour affronter le monstrueux trio de milers britanniques composé des Sebastian Coe, Steve Ovett et Steve Cram, il préfèrera courir le 5 000 m. Sans aucune expérience sur la distance, avec une aisance insolente, il obtiendra la médaille d'or et viendra mourir à quelques secondes du record du monde (13'05"59 contre 13'00"41). La machine était lancée et le meilleur  était à venir.
Il rêve alors de devenir le premier athlète à péter la gueule à la barrière mythique des 3'30" sur 1 500 m. Et il sera du fameux meeting de Nice, en 1985, où, au terme d'une course pathétique restée dans la légende, il vient échouer à 4 centièmes des baskets du rosbeef Cram qui lui volera la vedette de la soirée (3'29"67 pour 3'29"71). Raté ! 
Fou de rage et blessé dans son immense orgueil, Saïd Aouita n'attendra pas un mois pour s'approprier ce record tant convoité avec le meeting de Berlin et un phénoménal 3'29"46.
Toujours insatisfait et voulant marquer son sport définitivement, le marocain jette son dévolu sur le 5 000 m : il sera le premier homme à passer sous les 13' sur la distance ou ses nom et prénom passeront aux oubliettes. Vaincre ou mourir ! Et il est à une longueur de lacet de réussir son coup avec un 13'00"40, toujours durant l'été 1985.
L'année 1987 le verra récompensé de tous ses efforts avec, enfin, une marque éternelle dans l'histoire et 12'58"39 sur les 12 tours et demi de stade lors du meeting de Rome.
Pour la forme, il est chronométré en 27'27" pour son unique sortie sur 10 000 m. On n'ose imaginer les temps qui auraient pu être approchés sur marathon si Aouita avait voulu se tester sur 42,195 km.
L'homme est alors au sommet de son art. Et il choisit de tenter l'impossible aux JO de Séoul (1988) en s'inscrivant sur 3 épreuves (800/1 500/5 000 avec les finales de ces 2 dernières courses programmées le même jour ! ) sur lesquelles il convoite de récolter 3 médailles d'or. Du jamais vu ! Mais le marocain a été, pour une fois, trop présomptueux. Au final, blessé avec la répétition des efforts, il devra se contenter du bronze sur 800 m et renoncer aux 1 500 m et 5 000 m après les séries des premiers tours qualificatifs.
L'adieu aux armes aura lieu en 1989 avec un dernier record mondial, sur la piste de Cologne, et la coquetterie d'être le premier bipède à passer le mur des 7'30" sur 3 000 m (7'29"45). Le lascar ne pouvait décemment pas quitter le circuit comme un simple athlète de quartier !
Malgré la course de trop et un retour loupé et abrégé en 1991 (11ème aux Mondiaux de Tokyo sur 1 500 m), la légende du Caïd n'est pas prête de disparaître. Même avec 61 ans au compteur.


                             Saïd Aouita, saison 1985
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