Très très grosse frayeur à l'occasion de la 26ème édition du Triathlon de Kourou, ce dimanche 4 novembre 2018.
Un concurrent a, sur le circuit de natation, été victime d'un arrêt cardiaque après quelques minutes d'effort. Sans l'intervention, dans un premier temps, d'un BNSSA de la Légion Etrangère de l'organisation qui a sorti l'homme de l'eau. Dans un second temps, d'un pompier de la BSPP (spectateur) qui a effectué les premiers gestes de secours (massage cardiaque et bouche-à-bouche). Et, dans un troisième temps, du déploiement rapide du dispositif médical mis en place par l'organisation pour l'évènement (intervention d'un médecin + ambulance puis arrivée du SAMU/SMUR et des pompiers du SDIS et prise en compte des hôpitaux de Kourou puis de Cayenne), le dossard 54 ne pourrait très certainement plus raconter sa mésaventure. Un énorme merci à tous ces intervenants.
A une époque où il est de bon ton de caillasser, dans certains zones urbaines sensibles, les pompiers et les médecins en intervention -avec presque l'aval du politiquement correct et la bénédiction du gouvernement, faut surtout pas faire de vagues, hein ?- il est opportun de rappeler l'importance du travail effectué par toutes ces corporations. Pourtant peu reconnues, payées au lance-pierre malgré des heures de boulot élastiques, peu sujettes aux mouvements de grève et le tout avec des moyens toujours revus à la baisse. La santé publique avant tout ! Respect !
Après une telle frousse, les résultats de cette belle épreuve demeurent, bien évidemment, secondaires.
A l'issue de ces 0,5 km de natation + 28 km vélo + 5 km de course à pied, victoire au scratch masculin de David-Alexandre Cabart. Le responsable de la section triathlon du TAC a marqué la course de son empreinte et délimité son territoire ! Devant Guillaume Desprin (Rouen Triathlon) et Arnaud Mugnier, nouveau licencié TAC.
En féminine, triplé kouroucien avec Marie Taillard (professeur d'EPS estampillé TAC), Ariane Mirabel (qui se découvre triathlète après un tout neuf doctorat en forêt tropicale, TAC) et Chantale Putnoki (kouroucienne pur jus, pure souche et pur sang).
Un grand bravo à tous pour votre participation. Et tous nos remerciements à tous les bénévoles présents sur le parcours.
