En 40 années également, le parcours aura été modifié à 3 reprises. Ce sera tout d'abord un 12 km reliant l'aéroport Rochambeau à l'actuel carrefour des Maringouins. Puis un 17,2 km avec une arrivée jugée sur la place des Palmistes. Et, depuis 2007, l'épreuve a revêtu les contours d'un semi-marathon (21,1 km). Pour l'éternité, c'est le gendarme Jacques Léger qui aura inscrit, en premier, ses noms et prénoms au fronton des vainqueurs d'une épreuve qui reste accrochée au patrimoine de la Guyane. Son dernier descendant, vainqueur de l'édition 2016, est le légionnaire Saïd El Medouly.
Quoiqu’il en soit, dans le cœur de la population, cette manifestation demeure Rochambeau/Cayenne. Et tant pis pour Félix Eboué. Contre vents, marées et saisons des pluies. Des générations de guyanais se sont éreintées sur l’asphalte transpirant des différents parcours depuis près de 4 décennies.
C’est une réalité : Rochambeau/Cayenne fait partie du patrimoine sportif local. Une épreuve chevillée aux runnings du peloton depuis presque la nuit des temps. Malgré ses petites imperfections. Une relation quasi-amoureuse entre les coureurs et cette épreuve qui a vu les premiers balbutiements de la course hors stade en Guyane.
A coup sûr, c’est presque la mort dans l’âme, traînant les chaussures et portant le deuil du défunt tracé historique, que la majorité des partants se dirigera vers la ligne de départ, ce dimanche 10/12/17, quand sonnera 6 h.
Au programme, 21,100 km en individuel ou par équipe de 4 relayeurs (4 x 5 km et 1,1 km en commun). Clôture des inscriptions TAC le vendredi 08/12 (Stéphane Piquemal, 06 94 22 32 45 et picmuche@hotmail.com).