Les survivants de l'édition 2014 du semi de Guyane garderont, c'est certain, un souvenir torride de l'épreuve. Le départ donné avec près de 35' de retard sur l'horaire initial n'étant pas étranger à ce cuisant sentiment. A l'origine de ce report, une inexplicable bévue de l'organisation qui trouva le moyen d'oublier les invités à l'hôtel alors que ces derniers étaient attendus sur la ligne de départ. Ubuesque.
Des minutes de retard qui compteront double (voire triple) dans les jambes, les ventricules et les têtes à l'heure du pointage des chronos réalisés par les participants. La saison des pluies avait, en effet et malheureusement, décidé de prendre une journée sabbatique et, goguenard, le soleil profitera de cette absence pour crucifier les coureurs sur l'asphalte. Une dérouillée collective !
Au final, cavalier seul du rwandais Dieudonné Disi avec 1 h 10'45" devant le martiniquais Patrick Bonnet (1 h 15'42", un V2H qui ne carbure pas au diesel) et un représentant du 9ème RIMA, Samir Segueni (1 h 16'31"). En féminine, la Guyane sauve l'honneur avec la victoire de Pierre-Ange Paradis (1 h 34'52", Etoile Montjoly) devant Béatrice Guinard (1 h 36'01") et la martiniquaise Fabienne Massolin (1 h 39'13").
Au coeur de cette déroute générale, le TAC récolte, malgré tout, la place de premier licencié guyanais classé avec Léopold Reissner (1 h 23'46", 11ème au classement général). Et breloques pour Stéphane Piquemal (1 h 29'53", 3ème V2H) et Thomas Grenier (1 h 53'02", 1er JUH).
Une journée, à oublier au plus vite, qui laissera des traces dans les esprits.
Un grand bravo à tous pour votre participation.